Produites à la main en petites quantités dans le respect des traditions brassicoles ancestrales, toutes nos bières sont locales, et de fermentation haute
Pour faire une bière, il faut de l’eau, des céréales, du houblon et de la levure. Mais le monde de la bière artisanale est sans cesse en recherche d’expérimentation.
Ensuite, on peut ajouter multitude d’ingrédients : fruits, légumes, épices ou encore bactéries (que les gentilles, ne paniquez pas), pour proposer des bières toujours plus surprenantes.
Les deux seuls fils directeurs que nous gardons sont de rester fidèles à la base des 4 ingrédients, et de rechercher en priorité la qualité gustative.
Vous saurez tout sur la composition de la bière !
Nos bières 100% pur malt sont brassées à partir d’orge et de blé provenant d'une malterie située en Savoie, plus ou moins torréfiés selon les recettes.
Il faut voir le houblon dans la bière comme une épice qui vient assaisonner un jus sucré de céréales. Il apporte de l’amertume, des arômes très variés, et des qualités conservatrices.
L’ingrédient principal, influe énormément sur la qualité de la bière. L’eau de Leyment possède une qualité d’eau de source et est d’une grande pureté et non traitée
Pas de levures, pas de bière ! Ce sont elles qui, par fermentation alcoolique, transforment le sucre extrait de la céréale en alcool.
L’objectif de cette opération est de concasser les grains de céréales maltées sans endommager les parties extérieures du grain, tout en permettant un accès à l’endosperme (réserve nutritive qui contient le sucre pour la bière). Les principales céréales utilisées en brasserie sont l’orge et le blé préalablement maltés. Le maltage permet entre autres la production d'enzymes qui vont transformer l'amidon du grain en sucre.
Lors de cette étape, les grains maltés sont mélangés dans de l’eau préalablement chauffée pendant environ une heure. L’empâtage a pour but d’extraire et de rendre accessibles les sucres présents dans les céréales. Une partie des sucres sera transformée par les levures en alcool lors de la fermentation. A l’issue de l’empâtage, la partie solide « drêches » et le jus sucré « moût » sont séparés. Les drêches sont données à un agriculteur local qui les intègre dans la nourriture animale. Le moût est envoyé dans la cuve d’ébullition.
Lors de cette étape, le moût est monté à ébullition et le houblon (plante grimpante de la famille des lianes) est ajouté pour amener à la bière son amertume et ses arômes.
Le moût préalablement refroidi est envoyé dans une cuve de fermentation. Il est ensuite ensemencé avec une certaine quantité de levures. Les levures vont consommer tout ou partie des sucres présents dans le moût pour les transformer en alcool. A l’issue de cette étape, une garde à froid permet de clarifier la bière en sédimentant les résidus solides présents et les levures.
A l’issue de la fermentation, la bière est alcoolisée mais plate. Pour carbonater la bière, du sucre est ajouté avant l’embouteillage. Ce sucre sera consommé par les levures encore présentes dans la bière et transformé en alcool + gaz (CO2). Ce gaz, emprisonné dans la bouteille, va se dissoudre dans la bière et la carbonater.
Une fois embouteillées, les bouteilles sont stockées dans une chambre à température régulée autour de 24°C pour permettre la transformation, par les levures, du sucre ajouté à l’embouteillage.
L’étiquetage des bouteilles qui se fait à l’aide d’une étiqueteuse manuelle finalise le processus